Communiqué de presse du
Collège République de Bobigny en grève du mardi 26 février: suppression de
4 postes d’enseignants pour la rentrée 2013
A la suite du
mouvement de grève du vendredi 22 février, une majorité du personnel du collège
République de Bobigny (classé ECLAIR zone sensible, ZEP et zone de prévention
violence) soutenue par les parents d’élèves, a bloqué l’établissement ce jour. Aucun cours ne s’est tenu.
Ces actions
répondent à la suppression de 4 postes d’enseignants prévue pour la rentrée 2013.
Cette
suppression provoque la disparition de postes complets : les heures seront
en partie assumées par des enseignants qui seront dispersés sur plusieurs
établissements, tandis que le complément sera imposé en heures supplémentaires
prises en charge par les professeurs titulaires.
Nous
rappelons que malgré le changement de gouvernement, la logique de l’Inspection
Académique est toujours d’imposer des heures supplémentaires afin de supprimer
le maximum de postes en précarisant le métier d’enseignant et en fragilisant le
suivi des élèves, ce qui va à l’encontre de la promesse de création de
60 000 postes du candidat Hollande.
Si on compare
la dotation horaire entre 2007/2008 et 2013/2014, le ministère nous a enlevé
141h à effectifs d’élèves constants (H/E) : cela correspond à la suppression de près de 14% de nos moyens
globaux.
En appliquant
le taux HSA de notre établissement en 2005 à la dotation globale prévue pour
2013/2014, nous devrions avoir une transformation de 38 HSA (heures
supplémentaires) en heures postes : pour sauver nos postes d’enseignants, nous n’avons besoin que de la
transformation de 15 HSA en heures postes.
L’ensemble
des personnels grévistes, accompagné de parents d’élèves, s’est rendu à
l’Inspection Académique où une délégation à été reçue pour présenter cette
demande. Celle-ci nous a été refusée.
Alors que le Comité interministériel des villes du 19 février retenait
comme mesure la création d’emplois au profit des collèges en difficulté pour la
rentrée prochaine, nous constatons une fois de plus le fossé entre la parole
gouvernementale et ses actes, qui sont dans la continuité de ceux du
gouvernement précédent.
Les
personnels grévistes du collège République.
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